L’apport des modélisations de la coupe est de plus en plus limité par l’absence d’analyse tribologique fine des conditions locales de contact, outil / pièce et outil / copeau. Si toutes les analyses tribologiques sont délicates car un contact est un milieu confiné, l’analyse tribologique de la coupe l’est particulièrement du fait des vitesses et des températures très élevées, du fait également de l’existence de plusieurs contacts très voisins qui interagissent (face de coupe, arête, face en dépouille).
Pour avancer significativement dans l’analyse tribologique de la coupe, il convient alors de mener de front expériences, mesures et modélisation.
Dans un premier temps, les modélisations numériques et les expérimentations seront mises en œuvre par le LPMM. Conjointement, les contacts seront instrumentés physiquement afin de déterminer, en plus des températures, les pressions de contact et ceci pour différentes conditions de coupe et différents outils. Les mesures locales aux interfaces feront appel aux méthodes optiques développées par le LMOPS. Les valeurs ainsi obtenues seront utilisées pour recaler le modèle numérique.
Les mesures et les résultats des modèles seront corrélés à des expertises tribologiques des surfaces en contact après essais de coupe effectués dans des conditions bien définies. Mesures, modélisation et expertises permettront de reconstituer les conditions locales de contact qui sont l’une des conditions aux limites des modélisations globales de la coupe.
LaBPS :
Calorimètre différentiel (DSC, Differential Scanning Calorimetry) :
LETAM :
LMOPS :